Promenade dans les champs

Théodorah était arrivé l’académie depuis peu, et elle ne connaissait encore personne, mais elle n’avait pas vraiment cherché à entamé le dialogue. Mais pour l’instant cela n’était pas vraiment important. Elle avait tout son temps, celle-ci voulait d’abord prendre ses marques avec douceur, surtout que dans son dernier foyer, elle avait vécue toute seule, et elle s’y était habituée.

Le plus dur était qu’elle devait garder le secret, ne pas dévoiler sa véritable nature, cela allait sûrement être difficile, surtout quand elle aurait soif. Etre vampire n’était pas de tout repos. Mais pour l’instant elle ne s’en souciait guère, elle n’avait pas envie de sang. Elle se demandait d’ailleurs quand ses envies la reprendraient. Deux semaines ? Un mois ? Tout se qu’elle savait, s’est qu’elle avait encore le temps.

Quand elle était enfermée dans une pièce, l’air pur lui manquait. Et ce jour là, elle décida partir en promenade. Ne sachant où aller, elle se laissa porter par le vent, elle arriva dans les champs. Les rayons du soleil lui caressaient sa peau claire comme la mort, cela faisait si longtemps qu’elle n’avait pas prit un bain de soleil. Ne portant qu’une jupe courte et un T-shirt, tout deux noirs, le soleil pouvait entrer en contact avec sa peau comme il le désirait.

Malgré tout ce bonheur, cette joie d’avoir un nouveau foyer, elle était triste, mais surtout elle avait peur. Peur de ne jamais trouvé sa place dans ce monde, où tout les gens normaux rejettent ceux qui ne le sont pas. C’est pour cette raison qu’elle avait accepté l’invitation de M.Bowmore, à s’était dit que peut être ici, quelqu’un la comprendrait. Mais on lui avait demandé de garder son secret. Et encore une fois elle se retrouvait toute seule, cela durait depuis si longtemps.

Elle soupira et s’assit à côté du champ de blé. Elle leva la tête et regarda un rapace qui volait au dessus de sa tête, il avait de grandes ailes, et des griffes acérer. Lui aussi était tout seul. Mais ce ne fut que de courte duré, un oiseau de la même espèce vint le rejoindre. Ils firent des ronds dans le ciel quelques instants, puis ils partir.

De nouveau ; un soupir, elle passa lentement sa main délicate, dans ses cheveux châtains, et cette fois-ci, elle s’allongea, la main devant les yeux, éblouie par le soleil. Elle ferma ses paupières puis, la jeune fille se laissa aller par la mélodie du vent…

Je peux ou c'est réservé ?

Bah logiquement, je le fais avec Ethen Da Silva, mais si il veux bien, c'est ok

[ Ah ok, non non pas grave Smile

]

Invité

[ Mais tu peux venir hein Very Happy

]

[ Sorry j'avais une valise à faire :s ]

Ethen avait décidé qu'aujourd'hui, il voulait errer. Cela faisait quelques semaines qu'il était arrivé à l'Académie, et il avait la conviction de ne pas avoir tout visité... Ou peut-être bien que c'était son don qui lui disait ça, après tout, qui sait ? Pas notre jeune homme, en tous cas. Dieu, peut-être, aurait dit un croyant mais Ethen croyait ce qu'il voyait - presque - uniquement.

Il avait donc réfléchi tout en lisant et en était venu conclusion qu'il n'était encore pas allé se promener dans les champs. Étonnant pour un accro-fana de nature, n'est-ce pas ? Depuis sa sortie au lac, il avait dormi comme uns souche toutes les nuits, et il était maintenant en pleine forme. Il se sentait royalement bien. Et encore ! C'était de bien faibles mots !

Avant de sortir, il avait enfilé un panta-court en jeans bleu foncé et un ample T-shirt blanc. Il était d'humeur à porter autre chose que du noir... Pour une fois ! Il avait aussi attrapé ces lunettes de soleil, même si l'astre ne tapait pas encore furieusement. Autant être prudent, et puis ça lui donnait un certain style... et ça l'empêchait d'avoir trop de visions.

Les champs n'étaient pas loin de sa chambre dans le HLM. Et ils étaient déjà très colorés ! On n'était pourtant pas en été, à moins qu'il ait une saison de décalage... C'était bien possible. Aucune notion du temps, notre pauvre petit Ethen. Pas beaucoup d'orientation, non plus. La nature compensait. C'était en partie pour ça qu'il l'aimait.

Une jeune femme était allongée dans les champs. Il ne la connaissait pas, mais il s'assit lentement à côté d'elle sous le soleil.

- Salut !

Alors qu’elle était entrain de s’endormir, une voix arriva à ses oreilles. Un simple « salut ! » Elle sursauta, se leva en une fraction de seconde, et regarda celui qui l’avait dérangé. C’était un garçon, un peu plus vieux qu’elle (physiquement en tout cas), cheveux châtain, et les yeux marron. Il arborait un panta-court, ainsi qu’un T-shirt. Il avait un je ne sais quoi, qui lui laissa pensé que lui aussi était différent, mais allez savoir, elle se trompait si souvent. Elle lui bafouilla un petit salut en retour.

Tout doucement, elle se rassit. Elle resta là, un moment, à regardé les champs, elle n’était plus toute seule maintenant, mais est-ce que ça en valais la peine ? Elle se demanda si elle allait partir. De plus elle était restée trop longtemps au soleil, et se n’était pas bon. Mais elle se moquait. Elle se tourna vers lui, et ne sachant quoi dire, ces mots sortir de sa bouche :

" Tu viens d’où ? Et puis, tu es qui ? "

Son ton était un peu agressif, mais se n’était pas voulu, au contraire, même si au départ, elle s’était moqué de sa présence maintenant elle était curieuse, un sentiment qu’elle n’avait pas souvent connue, dans le passé. Elle resta là, à le regardé, elle ne savait pas si elle pouvait lui sourire. Elle si risqua, mais juste un petit sourire, presque invisible et très rapide.

Après cette question, encore un temps de silence, se rendant compte qu’elle ne c’était pas présenté, elle ouvrit une nouvelle fois la bouche :

" Moi s’est Théodorah, mais appelle moi tout simplement Theo, c’est plus rapide. Je viens de l’Académie TsaoberaÏ "

Après tout pourquoi ne pas être familière avec lui, cela ne lui ferait pas de mal. Se rendant compte que peut être elle n’aurait pas du dire, d'où elle venait, qu'elle n'aurait pas du lui parlé de sa nouvelle maison, elle se mit la main devant la bouche, et rougit à en devenir aussi rouge qu’une pivoine. Lentement, elle retrouva son calme. Il ne fallait pas qu’il se rend compte de son état. Mais qu’allait-il dire, et surtout penser ?

» Un cheval dans un champs, quoi de plus normal... Mais il a des ailes oO / L I B R E
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